Dit schreef donderdag Le VIF L'Express:
Knokke, dernière commune du littoral belge. Là où le vent a décidé de se lever. Des nuées de sable rasent la digue, s'élèvent dans l'air et aveuglent cyclistes et amateurs de cuistax. Des touristes se réfugient au cinéma de Knokke-Heist, le Beverly Screens. Aucun film en français ne figure au programme. Certains sont sous-titrés, mais pas à toutes les séances... Est-ce que cela a toujours été ainsi? La méfiance s'installe. "C'est juste une question d'opportunité et de rentabilité", présume le bourgmestre de Knokke-Heist, Léopold Lippens, qui se dit "viscéralement belge". Dans les restaurants et les cafés, certains serveurs ne parlent pas français. Ils ne peuvent pas? Ou ne veulent pas? "Nous manquons tout simplement de personnel, francophone comme néerlandophone d'ailleurs", rassure le bourgmestre. Le secteur horeca se trouve parfois réduit à engager du personnel flamand qui ne parle pas le néerlandais standard appris par les francophones à l'école. De l'incompréhension peut alors en découler. "Tout cela n'a rien à voir avec une flamandisation ou un moins bon accueil des francophones, martèle Léopold Lippens. Ici au littoral, à Knokke-Heist en tout cas, on ne connaît pas la Vlaamse kust. La côte belge, oui! Nous formons le village d'Astérix et des Gaulois. Nous avons la potion magique, et nous sommes prêts à la donner à ceux qui en feront un bon usage."
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